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[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Empty [MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon

Sam 19 Jan 2019 - 13:57
Réputation du message : 100% (2 votes)
[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Satoshi_Kon




Carte d'identité

Nom, Prénom: Satoshi Kon (今 敏)
Age: 46 ans
Date de naissance: 12 octobre 1963
Date de décès: 24 août 2010
Lieu de naissance: Kushiro (Hokkaidō, Japon)
Profession: Réalisateur, Mangaka, Scénariste, Chara-designer
Nationalité: Japonaise




Biographie:

Kon a passé une partie de sa jeunesse à Sapporo, ville située sur l'île de Hokkaidō, puis est retourné à Kushiro, où il intégra le lycée Koryō. Il s’intéresse à de nombreux domaines tel que celui de l’animation, du manga, du cinéma américain et du roman. Son intérêt pour l’animation a débuté dès son enfance et plus particulièrement au lycée. Le genre qui attirait le plus son attention était la science fiction avec des séries d’animation tel que Yamato(1974), Conan, le fils du futur (1978), Galaxy Express 999 (1978-1981) ou encore Mobile Suit Gundam (1979). Pour ceux qui est dès mangas, il l’en acheta de nombreux et surtout du manga Dōmu de Katsuhiro Ōtomo dont il deviendra un grand fan. Kon revendiqua l’influence qu’on eu ses oeuvres sur son travail, spécifiquement Dōmu, qui fût une révélation pour lui.

À sa sortie du lycée en 1982, il commença des études de design visuel à l'université d'art de Musashino, dans le banlieue de Tōkyō, dans le but de « professionnaliser » son dessin. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il commence à naître son intérêt pour le cinéma américain, ainsi qu’un lecteur assidu des romans de l'hyper fictionaliste Yasutaka Tsutsui, qui ont été des grandes sources d’inspirations d’après lui. Les portraits psychologiques de ses personnages était très apprécié par Kon et n’hésitait pas à grandement s’en inspirer pour ses propres films. Il s'estima par la même occasion être influencé par l'auteur de science-fiction Philip K. Dick, mais pas autant que l’auteur cité précédemment.

Le cinéma américain fût aussi une très grande source d’inspiration d’après ses dires, comme  Slaughterhouse Five (1972) de George Roy Hill. D'autres films occidentaux comme La Cité des enfants perdus (1995) et surtout de nombreux films du réalisateur Terry Gilliam, l’on apparement grandement influencé. Il aimait particulièrement Bandits, bandits (1981), Les Aventures du baron de Münchhausen (1988) et Brazil (1985), de loin son préféré.

Il estima n’avoir été que peu influencé par le cinéma japonais, malgré son admiration pour Akira Kurosawa.


Il dessina son premier manga, Toriko, parue en 1985 dans la revue Young Magazine, qui remporte le prix Tetsuya Chiba d'excellence pour débutant et cela en parallèle de ses études.Il enchaînat avec en travaillant en tant qu'assistant de Katsuhiro Ōtomo sur le célèbre manga Akira.

Après avoir fini ses études en 1987, il décida de continuer dans le domaine du manga et publia son second manga en 1991, Kaikisen, qui était la première de ses œuvres étant sorti en format relié aux éditions Kōdansha.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Kaikisen


Il participa aussi, avec son mentor Katsuhiro Ōtomo, au film-live, World apartment horror; qui est l’adaptation du manga du même nom.

Encore en 1991, il fit ses premiers pas dans le monde de l’animation, en tant que concepteur des décors sur l’OAV, Roujin Z de Hiroyuki Kitakubo. Katsuhiro Otomo, qui était au scénario, en a profité pour le former au métier d’animateur. Satoshi Kon poursuivit dans le domaine qui le passionnait depuis sa tendre enfance et participa à plusieurs projets dont le film Patlabor 2 de Mamoru Oshii, avec qui il collabora sur le manga Seraphim, puis enchaîna avec son propre manga Opus. Les 2 mangas se sont retrouvés inachevés.

Première de couverture:

Pour le cas d’Opus, inachevé avant la fin du second tome, cela est dû à la faillite du magazine dans lequel il est pré-publié. À la suite de cet insuccès, il décide d'arrêter le manga pour se consacrer à l'animation, pour aller travailler auprès de Otomo sur le film omnibus Memories où il s'occupa du layout, du design des décors et du scénario sur le segment Magnetic Rose. C'est à cette occasion que Satoshi Kon utilisa pour la première fois la notion de la réalité subjective sur l'une des scènes du film qui n'était pas prévu par le script orignal.

En 1993, pendant qu’il travaillait sur les OAV de JoJo's Bizarre Adventure, que lui vint l'idée de passer à la réalisation, souhaitant pouvoir contrôler l'ensemble du processus créatif d'une œuvre. C’est alors qu’une opportunitée se présente à lui en 1997, à la suite d’une demande, pour la réalisation de son premier film, Perfect Blue, tiré d'un roman de Yoshikazu Takeuchi. Il met en scène une jeune idole pop qui décide de réorienter sa carrière vers le cinéma et la télévision.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Images?q=tbn:ANd9GcQON8AA0K9AI6p2EjuIb2lEXVD-yGEvNqc-0QTq4Hg_d_H8CGTo

Ce film, qui était sa première collaboration avec le studio Madhouse, était normalement prévu pour être un OAV mais paraît finalement dans les salles. Lors de l'élaboration du film, Satoshi Kon n'était pas du tout satisfait du scénario proposé par l'auteur original et demanda à ce qu'il soit modifié. On finit par lui accorder carte blanche à condition que les thèmes « idole », « horreur » et « stalker » soient présents dans l'histoire. Il a donc considérablement remanié le scénario avec l'autre scénariste, Sadayuki Murai, en y incorporant la notion de réalité subjective qu'il avait déjà esquissé dans Magnetic Rose.

Le film a connu un fort succès et se voit récompenser dans plusieurs festivals spécialisés.


Après Perfect Blue, Satoshi Kon voulait adapter le roman Paprika de Yasutaka Tsutsui (1993), dont il était un grand fan. Cependant, l'entreprise de production avec qui il voulait collaborer fait faillite et le projet est rangé au placard. Parallèlement, un des producteurs de Perfect Blue, a été séduit par le concept de réalité subjective et demanda à Satoshi Kon de réaliser un nouveau film développant la même thématique.
C’est ainsi qu’en 2002, il sortit Millennium actress, film qui raconte la vie d'une grande actrice de cinéma ayant mystérieusement arrêté sa carrière alors qu'elle était à son apogée. Les scènes de cinéma ayant marqué sa carrière s'entrecroisent avec les événements qui ont réellement influencé sa vie.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Millenium-actress-affiche


Ce fut un film à petit budget comme Perfect Blue (environ 1 million de dollar), il connaît néanmoins un plus grand succès que le précédent et gagne encore plus de récompenses. Une fois encore, il collabore avec le scénariste Sadayuki Murai avec qui il co-signa le scénario et développa la aussi la notion de réalité subjective. Cependant, il joua davantage sur les notions de trompe-l'œil ainsi que sur la perte de la notion du temps.


En 2003, il réalisa son troisième film, Tokyo Godfathers, dont les personnages principaux sont trois sans-abris à Tokyo qui, la veille de Noël, trouvent un bébé abandonné dans les ordures et décident de retrouver ses parents.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Tokyo-godfathers-anime


Ce film eut un plus grand budget (2,4 millions de dollar environ) que pour ses précédentes réalisations. Cette fois, il abandonna la réalité subjective pour la comédie et des thématiques plus sociales comme l'exclusion ou la fuite des réalités. Il changea également de coscénariste, s'appropriant les services de Keiko Nobumoto, connue pour avoir signé les scénarios des séries animés Cowboy Bebop et Wolf's Rain.


En 2004, il débuta sa première série télévisée Paranoia agent, composée de treize épisodes. Il renoua avec le fameux thème fiction-réalité, tout en abordant de nombreux thèmes plus sociaux comme fait précedemment avec Tokyo Godfathers. La série, animée par le Studio Madhouse comme l'ensemble de ses films, est à la base un projet visant à travailler les idées qu'il a eues pendant ces derniers années et qu'il n'a pas pu exploiter dans ses films.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Paranoia_Agent


C’est alors qu’en 2006, il réalisa le projet qui n’avait pas pu concrétiser: Paprika, film tiré du roman de Yasutaka Tsutsui. Il raconte l'histoire d'une équipe de scientifiques qui pénètrent l'univers des rêves dans le but de soigner leurs patients. C’est l’auteur de l’oeuvre original, Yasutaka Tsutsui impressionner par Millenium Princess, qui contacte Kon pour obtenir une adaptation de son roman.

[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon 18678953

Le film, comme ses prédécesseurs, rencontra le succès et a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Dans Paprika, Satoshi Kon ne souhaitait pas faire un simple « résumé » du roman de Tsutsui mais davantage en transmettre l'« esprit » et le message. Satoshi Kon travaille là encore sur la notion de réalité subjective mais en mettant beaucoup plus l'accent sur les rêves et leurs interconnexions dans le réel.
La même année, il participa à la création de la Japan Animation Creators Association (JANICA) qui vise à sensibiliser sur les conditions de travail précaire des jeunes animateurs. Puis, il travailla sur un nouveau film nommé Yume Miru Kikai qui devait viser un public plus jeune que ses anciennes productions. Malheureusement, la production n’a pas pu voir le jour, suite à la mort de Kon le 24 août 2010, dû à un cancer du pancréas.

Masao Maruyama, confonsateur du studio Madhouse, avait assuré à Kon que le film se finirait, quoi qu’il arrive. Après sa mort, la production du film fût suspendu pour un temps indéterminé pour que d’autres plans puissent être élaborés. Le vendredi 10 novembre 2010, le studio annonça que le character designer et le chef d’animation, Yoshimi Itazu, sera le nouveau directeur du film. Cependant au cours de l’année 2011 à l’Otakon, il fût annoncé que le film a encore été suspendu, mais cette fois pour des raisons financières, mais qu’il pourra quand même être fini dans les années à venir.
Masao Maruyama, après “avoir cherché durant 4 à 5 ans un remplaçant pour Kon” (interview de 2016), a finalement annoncé en Août 2018 que le film ne pourra pas être fini et sortie dans le futur à venir.


Style artistique:


Satoshi Kon était très impliqué dans l'élaboration de ses films, de la pré-production à la commercialisation.
Pour ses créations originales (Millennium actress, Tokyo godfathers et Paranoia Agent), Satoshi Kon réfléchait tout d'abord à une histoire et voyait si ses idées sont transposables dans un film. Si c'était une adaptation d'une œuvre originale comme pour Paprika, il réfléchait comment il pouvait exploiter l'œuvre, en ne cherchant pas à lui être la plus fidèle mais davantage à en retransmettre l'esprit. Après cela, il travaillait sur une trame scénaristique puis la retravaillait et l'étoffe avec un coscénariste.

À ce poste, il avait notamment travaillé avec Sadayuki Murai sur Perfect Blue et Millennium actress puis Keiko Nobumoto sur Tokyo Godfathers et enfin Seishi Minakami depuis Paranoia Agent. Il envoyait ensuite le scénario au studio Madhouse qui acceptait, ou non, le projet. S'il était accepté, Satoshi Kon élaborait le chara-design ainsi que la personnalité des personnages, étape qui pouvait durer 6 mois à un an. A partir de Paranoia Agent, il délaissait de plus en plus le rôle de chara-designer à Masashi Andō, un habitué de ses films. Une fois cela terminée, il concevait le storyboard entièrement seul. Il insistait particulièrement sur ce point, montrant ses avantages et ses inconvénients. Cependant pour Paranoia Agent, il ne réalisait pas tous les storyboards et laissait plus de libertés au coscénariste.

L'étape suivante est la production proprement dite qui peut durer de 1 an et demi à deux ans. Il travaille à chaque fois avec quasiment la même équipe: Nobutaka Ike aux décors, Masafumi Mima aux sons, Susumu Hirasawa à la musique… Pour lui, le fait de travailler avec la même équipe à chaque fois lui permet de connaître les capacités de chacun et ainsi de savoir qui sera le meilleur pour dessiner tel ou tel plan. Il estimait notamment que ses films étaient le résultat d'un véritable travail d'équipe dont il n'était que l'élément le plus visible.
Pour ses films, il ne bénéficiait que d'un budget de quelques millions de dollars, bien loin des grosses production de l'animation japonaise (11 millions pour Metropolis) ou encore des productions américaines (150 millions pour WALL-E). Pour lui, son petit budget est contre-balancé par le talent et le professionnalisme de son équipe qui permet une haute qualité d'animation tout avec un budget réduit.


Oeuvres:

Manga:

1985 : Toriko
1990 : Kaikisen (1 vol)
1991 : World Apartment Horror (1 vol)
1995-1996 : Seraphim (Seraphim 266613336 no tsubasa), avec Mamoru Oshii (inachevé, 1 vol)
1995-1996 : Opus (inachevé, 2 vol)


Filmographie

Réalisations:

1997 : Perfect Blue
2001 : Millennium actress
2003 : Tokyo Godfathers
2004 : Paranoia Agent (Série TV, 13 ép)
2006 : Paprika
2007 : Ani-Kuri 15 - segment Ohayō (court métrage)

Autres:

1991 : Roujin Z (film) - Conception des décors
1992 : Hashire Melos (film) - Layout
1992 : Patlabor 2 (film) - Layout
1993 : JoJo's Bizarre Adventure (OAV) (épisode 5, 1993) : Directeur d'épisode (ep 5), scénariste (ep 5), story-boarder (ep 5)
1995 : Memories (film, 1995) : scénariste, décorateur, layout (segment Magnetic Rose)


Récompenses

Pour Perfect Blue :

Prix du meilleur long métrage d'animation lors de la 2e édition du B-Movie Film Festival
Prix du meilleur film d'animation lors de la 6e édition de FanTasia
Prix du meilleur film d'animation fantastique lors de la 17e édition de Fantasporto

Pour Millenium Actress:

Grand Prix lors de 5e édition du Japan Media Arts Festival catégorie animation
Prix Noburō Ōfuji lors de la 57e édition du Prix du film Mainichi
Prix du meilleur film d'animation ainsi que le prix Groud breaker lors de la 6e édition de FanTasia
Prix Orient Express lors de 33e édition du Festival international du film de Catalogne

Pour Tokyo Godfathers:

Prix d'excellence lors de la 7e édition du Japan Media Arts Festival catégorie animation
Grand Prix de l'animation lors de la 58e édition du Prix du film Mainichi

Pour Paprika:

Prix du meilleur design visuel lors de 14e édition des Chlotrudis Award
Prix des critiques lors de la 25e édition de Fantasporto
Prix du public lors de la 35e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal
Prix du meilleur long métrage d'animation lors la 8e édition du Festival du film de Newport Beach

Pour Opus:

Prix Asie de la Critique ACBD 2013

Source: Wikipédia

Opinion:

Les films sont tous agréables à regarder.

Perfect Blue est un très bon début pour Satoshi Kon. La réalitée subjective permet de parfaitement retransmettre la psychologie du personnage principale (Mima Kirigoe) et permet de densifier l’atmosphère palpable du film. Le spectateur peut ainsi facilement s’immerger dans le film. A travers la vie de Mimi, nous pouvons observer la face sombre du show business, ainsi que les difficultés que peuvent rencontrer ceux qui s’y aventure. Ce film est l’un des meilleurs que Kon est pu réaliser.
 
Millenium Actress, malgré un scénario simpliste (voir trop), arrive quand même à captiver l’attention des spectateurs avec ses scènes de réalités subjectives, mélangé à la vie du personnage principal. Cela donne un rendu plutôt fluide à l’histoire du film, mais si celui là peut être perçu comme un peu mou.

Tokyo Godfathers, qui aborde des thèmes plus sociaux, a été le film qui m’a le plus surpris (je ne lis quasiment jamais les synopsis de films). J’aime beaucoup les histoires qui touche à la famille et les difficultés pouvant être rencontré tout au long de la vie. La complémentarité entre les personnages est très marquantes: chacun apporte quelque chose, l’autre ne pourra pas obtenir ou qu’il estime avoir perdu. Le thème de la fuite de la réalité est aussi très bien amené, sans pour autant faire dans du sentimentalisme exagéré. Les personnages sont aussi très drôles entre eux par moments, ce qui donne vraiment l’impression d’avoir une famille à l’écran.

Enfin pour ce qui est de Paprika, c’est vraiment… très… cool.
Voilà.

Oui mon argumentation s’est littéralement effondré pour ce film XD
C’est le meilleur film qu’il est pu réalisé durant sa courte existence (paix à son âme).
Je ne serais pas dire spécifiquement ce qui est bien dans le film (à part la mise en scène, les couleurs, l’ost… toute la direction artistique en outre).

Je trouve ça dommage qu’il n’est pas pu finir son dernier projet avant sa mort. Cependant, je suis tout de même content qu’il est pu tout de même concrétiser l’adaptation de Paprika. Etant donné que je n'ai pas regardé Paranoia Agent, je serais incapable de donner une quelconque opinion dessus (je le regarderai quand j'aurai un peu plus de tps).

Sur ceux, je vous invite donc vivement à vous intéresser à son travail d’une rare qualité !
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[MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon Empty Re: [MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon

Lun 2 Sep 2019 - 23:26
Pour le coup, je n'ai vu que 2 oeuvres de Kon qui sont Perfect Blue et Paranoia Agent, ses autres films étant bien évidemment sur ma Plan-to-watch. J'ai commencé par Paranoia Agent, que j'ai pris avec peu de sérieux lors de mon premier visionnage et ai donc passé un moment moyennement agréable, j'ai ensuite regardé Perfect Blue un an plus tard. A ce moment-ci j'ai pris un claque, depuis j'ai re-revu ce film une bonne dizaines de fois, j'adore comment la frontière entre réalité et imaginaire est complètement perturbée, j'adore le trait, et j'adore découvrir des choses durant le film à chaque visionnage.

Je me suis donc dit que j'avais surement loupé quelque chose sur Paranoia Agent. Et c'était vrai, après un second visionnage (Et plus de deux ans d'écart) j'ai complètement redécouvert la série et suis passé de "personne qui découvre les codes de la japanimation" à "personne qui recherche une expérience plus profonde et différente de ses autres visionnages" . Habituellement je me prend d'affection aux personnages, je m'attache a l'univers. Alors qu'ici j'ai particulièrement été captivé par ce qu'essayait de me raconter la série, j'avais vraiment l'impression que l'équipe qui à réalisé cette oeuvre voulait me montrer quelque chose, sur sa vision du monde et plus particulièrement d'une société japonaise sous pression constante.

Bref Satoshi Kon, ça défonce [MANGAKA/REALISATEUR] Satoshi Kon 528577

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